Prisme, fédération wallonne de défense des droits LGBTQIA+ constate avec soulagement que le nouvel accord gouvernemental accorde une attention spécifique à la protection des personnes intersexes et à la réglementation sur la G.P.A. L’approche proposée concernant la violence envers les personnes LGBTQIA+ et l’accueil des victimes de violences sexuelles poursuit également le travail de longue haleine entamé avec le précédent gouvernement. Ce sont des avancées importantes qui, espérons-le, se concrétiseront rapidement.
Ce dimanche 24 novembre, les rues de Bruxelles seront envahies pour manifester à l’occasion de la Journée contre les violences - physiques, sexuelles, psychologiques, économiques et sociales - faites aux femmes et aux minorités de genre.
Définie par l'Organisation des Nations Unies comme “un terme générique utilisé pour décrire un large éventail de variations corporelles naturelles”, l'intersexuation désigne le fait de posséder des caractères sexués qui ne correspondent pas aux normes médicales binaires “masculin” ou “féminin”. Les personnes intersexes peuvent présenter des caractéristiques anatomiques et/ou physiologiques des deux sexes, des traits pas tout à fait féminins ou masculins, ou ne correspondant à aucun des deux.
Les personnes ne présentant pas de variations des caractères sexués sont qualifiées de "dyadiques" ou "endosexes".
Les caractères sexués incluent tous les éléments anatomiques ou physiologiques liés au sexe. Ils comprennent :
En collaboration avec les Maisons Arc-en-Ciel et nos associations membres, Prisme a co-construit un mémorandum comprenant dix axes de revendications pour une meilleure intégration des thématiques LGBTQIA+ dans l'éducation et la formation. Notre premier dossier thématique porte sur l'axe « éducation et formation » et aborde deux volets clés : l'éducation et la formation des professionnel·les.
Pour le volet magistrature, avocats et police, nous avons mis en avant les enjeux suivants : les discours de haine présentent des complexités et défis importants, la formation et la spécialisation des professionnel·les sont des nécessités incontournables.
En collaboration avec les Maisons Arc-en-Ciel et nos associations membres, Prisme a co-construit un mémorandum comprenant dix axes de revendications pour une meilleure intégration des thématiques LGBTQIA+ dans l'éducation et la formation. Notre premier dossier thématique porte sur l'axe « éducation et formation » et aborde deux volets clés : l'éducation et la formation des professionnel·les.
Pour le volet santé mentale et physique, nous avons souligné plusieurs points essentiels : l'universalisation des soins invisibilise les besoins spécifiques des personnes LGBTQIA+, la formation des médecins sur ces thématiques reste insuffisante, et une distance critique face aux savoirs médicaux manque cruellement.