Un article de Thierry Delaval, Fondateur de Arc-en-Ciel Wallonie, aujourd'hui Prisme asbl.
17 mai : Journée internationale de lutte contre les discriminations des personnes LGBTQIA+
Prisme engage un·e chargé·e de projet TQI (Trans*, Queer, Inter*)
À mi-temps, dans le cadre d’un contrat à durée déterminée de six mois, renouvelable.
En février 2021 la Chambre des représentants adoptait à l’unanimité une résolution visant à interdire toute intervention chirurgicale non-nécessaire sur les mineur·es intersexes.
En février 2023, l’hôpital des enfants Reine Fabiola à Bruxelles était condamné par la cour d’appel pour avoir pratiqué des traitements médicaux mutilants et discriminatoires sur une mineure intersexe.
En ce 18 avril, nous célébrons la journée européenne des droits du patient. L’occasion pour nos associations d’attirer l’attention sur les mutilations chirurgicales encore opérées sur les personnes intersexes et de dénoncer l’insuffisance du cadre légal en Belgique pour empêcher ces pratiques néfastes et préjudiciables.
Peut-être l’avez-vous déjà remarqué dans la signature e-mail d’un·e de vos collègues ou correspondant·e·s, sur une carte de visite, peut-être dans la “bio” d’une personnalité que vous suivez sur les réseaux sociaux ou dans un article de presse. Ces dernières années, de nouveaux pronoms sont apparus dans la langue française. Des néo-pronoms plus inclusifs qui permettent de se présenter au reste du monde en dehors d’un spectre binaire rigide homme/femme. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes partagent leurs pronoms à la suite de leur nom en se présentant.
Mais pourquoi faire cela ? Qu’est-ce que ça peut bien apporter de plus ? Au messager, au destinataire ? Quels sont les bons usages ? Et surtout, comment s’y retrouver ?
Pas de panique, cet article est justement là pour démystifier cette pratique et vous aider à y voir plus clair. Voyons ensemble pourquoi il est intéressant que tout un chacun prenne l’habitude de partager ses pronoms.